Ce nouveau projet d’Ariane Diament enseignante en Grande Section à l’école Maternelle Joliot Curie, et de Claudia Vivien détachée à la circonscription poursuit les mêmes objectifs que le projet précédent "Pélagie et ses amies" visible sur ce site dans la même rubrique.
A savoir : "Maîtriser les fondamentaux lire, dire et écrire".

Cependant ce deuxième film des aventures de Pélagie est plus ambitieux...

Du point de vue du langage :

• Le scénario inventé par les élèves en regroupement, est plus complexe : Pélagie et Rodolphe font la connaissance d’un dragon avec qui ils sympathisent... L’histoire se termine par un vol sur le dos du dragon au dessus de la ville ;
• Il y a trois personnages : il ne s’agit plus de présenter sa marionnette ( voir film précédent) mais d’endosser le rôle de chaque personnage et de parler en son nom en utilisant la 1ère personne du singulier le "je" ;
• Il est demandé aux élèves une description de chaque personnage pour réaliser un portrait de chacun d’entre eux, à travers la constitution d’un nuage de mots ( noms, verbes et adjectifs).
• Un narrateur intervient régulièrement dans l’histoire et parle à la 3ème personne ;
• Le scénario est découpé en phrases toutes différentes. L’apprentissage du texte ne se fait donc pas par imprégnation de phrases type. A chaque élève, est attribuée une phrase en fonction de son niveau de langage et de son souhait d’interpréter tel ou tel personnage ;
• L’improvisation a sa place dans le projet, la syntaxe est corrigée si besoin.

Du point de vue des arts visuels :  : Les accessoires et décors sont nombreux :

• Différents ciels sont nécessaires (ciel de jour/de nuit) ;
• Chaque élève réalise une partie de l’énorme dragon à partir d’assiettes en carton ;
• La ville est construite à partir de matériaux de récupération (boîtes d’emballage, perles, boutons, papiers cadeau),
• Le manoir est le résultat d’un savant assemblage de cylindres, boites en carton, et feuilles de carton, et est décoré d’un graphisme minutieux ;
• Les étoiles sont faites de tronçons de rouleaux de papier toilette sur lesquelles sont collés des éléments décoratifs.
• Divers dessins sont réalisés sur le thème (dragons, sorcières) pour les besoins du film mais aussi pour affichage dans la classe, selon différentes techniques dont la carte à gratter.

Du point de vue technique : De nombreuses applications (parfois payantes) sont combinées selon le principe du App Smashing :

• L’appareil photo pour faire des photos et des vidéos devant un fond vert ;
• Un dictaphone pour enregistrer les textes dits par les élèves,
• Do Ink pour mettre en place les images ou séquences vidéos filmées sur fond vert, sur les fonds dédiés au projet ;
• Do Ink et Wordfoto pour inscrire chaque personnage dans un nuage de mots et réaliser ainsi le générique du film ;
• I Movie pour organiser les séquences vidéos et monter un film avec une bande son et du texte ;
• Des effets spéciaux sont importés pour créer un environnement sonore adapté au projet : grincement de porte, ronflements...
• Des effets spéciaux sont appliqués aux images pour les animer : du feu dans la cheminée ou dans la gueule du dragon, des scintillements autour des étoiles ou de la baguette magique de Pélagie... ;
• Le projet nécessite une connexion internet, un hébergement via une Dropbox ou un drive, pour que les fichiers enregistrés dans les différentes applications puissent être récupérés sur une tablette maître et assemblés.

Du point de vue des enseignantes :
Il va de soi, que les enseignantes impliquées dans ce projet, sont convaincues du bien-fondé du numérique pour :

• Valoriser les travaux des élèves ;
• Motiver chaque participant ;
• Faire progresser les élèves dans le domaine d’apprentissage de la langue et lutter contre l’illettrisme ;
• Entrer dans la culture numérique par le biais de la créativité ;
• favoriser l’égalité des chances quant à l’accès à ces nouvelles technologies coûteuses.

NB : Si vous avez aimé ce projet, vous pouvez encourager Ariane Diament dans cette activité numérique en participant à une collecte qu’elle organise via la plateforme "Trousse à projets". L’objectif étant de rassembler des moyens pour financer l’achat de matériel numérique.