L’art contemporain et le sport

04 / 01 / 2021 | Claudia Vivien

l’EPS à l’école

Les pratiques sportives occupent une place privilégiée à l’École car elles répondent à des enjeux éducatifs et pédagogiques multiples.
Les pratiques sportives permettent :

  • L’épanouissement de chacun en offrant des espaces de socialisation et de solidarité, qui favorisent le respect des règles, de soi, des autres ;
  • L’apprentissage de la responsabilité et de la citoyenneté avec la valorisation de la notion d’équipe ;
  • L’amélioration de l’hygiène de vie des élèves : Une meilleure connaissance de son corps permet de prévenir les conduites addictives et participe à l’éducation à la santé ;
  • L’intégration et l’égalité des chances en donnant à tous les élèves, les mêmes droits et les mêmes devoirs.

Le sport au Palais de Tokyo de Paris

Si le Palais de Tokyo est connu pour être le plus grand centre d’art contemporain d’Europe, il est aussi un lieu prisé des amateurs de sport de glisse.
Dès le début des beaux jours, skateurs, BMXeurs, et rollermen s’emparent du parvis extérieur et performent devant la gigantesque sculpture en bronze d’Antoine Bourdelle.
La présence de ces sportifs à l’extérieur du Palais de Tokyo est l’occasion pour le service de la médiation culturelle de s’intéresser aux liens entre le sport et l’art contemporain, aux questionnements esthétiques, politiques et sociaux auxquels ils renvoient.
Y aurait-il des similitudes entre artistes et sportifs ? Dans leur manière d’inventer de nouveaux langages, de créer des liens entre les communautés ou de pousser leurs corps hors des limites ?
Le numéro 5 : Dico-décode du Palais de Tokyo aborde ces questions.

Comment encourager la pratique physique et sportive des élèves à l’école, en proposant une entrée artistique dans cette discipline ?

Petit tour d’horizon des expositions du Palais de Tokyo pour trouver quelques pistes pédagogiques en art visuel :

  • Une œuvre d’art gigantesque « Païpe » un double tremplin courbe coloré ;
  • Un portrait de Roger Milla, ancien footballer camerounais, représenté en pleine danse « makossa » devant un poteau de corner ;
  • Un assemblage en forme de cerf-volant à partir de rebuts issus du domaine du sport (semelles de baskets, de chaînes de vélo...) ;
  • Une performance : Distribution continue de poèmes aux passants, en rollers (1500 exemplaires en dix minutes) ;
  • Un film pour souligner la beauté d’une gestuelle lors d’un combat d’art martial ;
  • Une chorégraphie où boxeurs et danseurs se mêlent pour célébrer les affinités de la culture hip-hop et de la culture de la boxe ;
  • Des photographies de paysages qui documentent le parcours d’un sportif en solitaire à travers le monde.