Cette version du texte apporte des modifications au programme en application jusqu’à l’année scolaire 2019-2020 afin de renforcer les enseignements relatifs au changement climatique, à la biodiversité et au développement durable.

Il s’agit de concourir au développement d’un comportement responsable vis-à-vis des autres, de l’environnement, de sa santé et d’acquérir des gestes simples en matière d’hygiène (propreté, alimentation, sommeil), de sécurité et de protection de l’environnement ainsi que de développer l’esprit critique des élèves.

l’éducation au développement durable (EDD) est une éducation transversale, qui est ancrée dans toutes les disciplines, tout au long de la scolarité.

Mener dans les écoles, des actions concrètes individuelles ou collectives, en faveur de la protection de l’environnement des « éco-gestes » : gestion de déchets, du papier, économies d’eau et d’énergie (éclairage, chauffage, etc.), offre autant d’occasions pour les élèves de développer leur sens de l’engagement en lien avec l’enseignement moral et civique. Ils adoptent un comportement responsable envers l’environnement, des espaces familiers aux espaces plus lointains.

L’enseignement en sciences et technologie de l’état de la matière, l’eau dans différents contextes, l’air par la mise en mouvement de différents objets avec le vent ou la mise en œuvre de dispositifs simples (seringues, ballons, pompes à vélo visant à éprouver la matérialité de l’air), les matériaux du point de vue de leurs caractéristiques (matériaux de récupération, matériaux non transformés, biomatériaux) développe progressivement chez les élèves un regard critique sur les objets du quotidien, du point de vue de l’impact engendré par leur création, leur utilisation et leur recyclage ainsi que sur l’exploitation des ressources de la planète.

L’enseignement relatif au changement climatique, à la biodiversité et au développement durable contribue à un enrichissement progressif du vocabulaire des élèves. Les élèves sont amenés à posséder un répertoire de mots isolés, d’expressions simples et d’éléments culturels pour décrire et comprendre l’environnement (les espaces verts, l’habitat et l’écohabitat, les maisons passives, les toits végétalisés...), le développement durable ( la lutte contre la pollution, le tri des déchets et le recyclage), l’évolution de l’humanité et de ses modes de vie (l’alimentation, le vêtement, les déplacements en vélo, transports en commun, co-voiturage...), les économies d’énergie, les énergies vertes, les effets du changement climatique, la place du numérique dans la communication quotidienne (sa consommation énergétique et les dangers d’un usage intensif pour la santé ), etc...

Dans des échanges contradictoires, pouvant prendre appui sur la littérature jeunesse, des écrits documentaires ou journalistiques, des expériences vécues dans l’école et son environnement, des observations du vivant et de l’interdépendance des êtres vivants, les élèves acquièrent les capacités à établir des liens entre des choix, des comportements et leurs impacts environnementaux (climat, biodiversité, développement durable) et à comprendre les problématiques écologiques.

Les thèmes autour du changement climatique, du développement durable et de la biodiversité doivent être retenus pour développer des compétences en mathématiques. Les langages scientifiques permettent de résoudre des problèmes, traiter et organiser des données (relevés météorologiques), lire et communiquer des résultats (calculs d’écarts de températures ou de durées), recourir à des représentations variées d’objets, d’expériences, de phénomènes naturels (schémas, dessins d’observation, maquettes).
Une entrée par la résolution de problèmes est à privilégier.

L’enseignement des langues vivantes est l’occasion de faire découvrir à l’élève d’autres cultures, d’autres manières de comprendre le monde et d’en appréhender les problématiques humaines, sociétales, économiques et environnementales. Il apprend comment d’autres sociétés vivent et quelles sont leurs relations à leur milieu.

L’éducation musicale ou l’enseignement des arts plastiques peuvent aussi être l’occasion de travailler l’EDD par l’écoute et l’exploration d’éléments sonores issus de la nature ou par l’observation et l’étude de la matérialité d’une œuvre et de ses constituants (détournements ou mises en scène d’objets, œuvres contemporaines faites de matériaux recyclés...).